Meriem Fournier : Nouvelle Présidente de l’association DHDA

C’est à l’unanimité que Meriem Fournier a été élue Présidente de l’association le 17 mai, lors de l’Assemblée Des Hommes et Des Arbres. Elle prend ainsi la relève de Mathieu Klein, Maire de Nancy et Président de la Métropole du Grand Nancy.

Meriem Fournier est l’une des fondatrices du projet Des Hommes et Des Arbres. Elle a largement contribué à sa genèse, dès 2017, à sa conception et à sa conduite en tant que vice-présidente de l’association depuis 2020.

Le mot de la Présidente

Au départ, Des Hommes et Des Arbres, c'était un pari fou. Celui de défendre un projet d’innovation autour des arbres. Le projet d’un territoire, à l’ambition nationale.
Aujourd’hui, nous sommes lancés. DHDA continue à construire sa valeur ajoutée et sa complémentarité de manière agile, en étant à l’écoute de ses membres et partenaires. Nous testons, nous apprenons, nous ajustons. Des Hommes et Des Arbres devient un espace de discussion inédit, un lieu où se révèlent des frictions et où on peut s’écouter, et remettre en cause nos pratiques. Aussi bien les associations, que les acteurs économiques et leurs représentants, les élus, que la recherche.
Nous sommes au début de l’aventure, il nous faut maintenant incarner notre identité dans la réussite des actions concrètes que Des Hommes et Des Arbres fédère.

Meriem Fournier

 

 

Qui est Meriem Fournier ?

 

Je suis enseignante chercheuse, professeure consultante à AgroParisTech et Présidente du Centre INRAE Grand-Est-Nancy. A l’origine, j’ai une formation de physicienne. Je suis tombée très tôt dans la recherche parce que j’aime l’esprit critique et les démarches scientifiques. Ce chemin professionnel m’a amenée à étudier le bois, à l’aimer, puis à me passionner pour les arbres. Mon approche scientifique initiale repose sur une question « Pourquoi les arbres tiennent debout ? ».

C’est en étudiant la biomécanique du bois dans les arbres que je me suis peu à peu intéressée au fonctionnement des forêts et à leur gestion. Puis récemment à co encadrer des thèses en sciences sociales pour comprendre, au-delà des arbres, les gens qui les gèrent. J’ai alors surtout pris conscience de l’importance des réseaux d’acteurs et de l’importance de « faire système ». L’innovation et les démarches participatives représentent aujourd’hui pour moi autant des engagements dans l’action que des objets d’études.